Auteur/autrice : Meandrel

  • Le Mille-feuilles !

    Le Mille-feuilles !

    Il faut que je te parle de mille-feuilles !!

    Non non, pas celui qui se mange, mais celui que je fabrique, en textile !
    Hein-quoi, et pourquoi, et COMMENT-ÇA me diras-tu…
    Je t’explique :

    Tu vois cet espèce de gorgerin ouvert + spalières ? (Oui bon, je suis costumière, pas forgeronne, mon vocabulaire armurier est limité. Balance les infographies avec termes techniques si tu en as des pertinentes :p ).

    Bref.

    C’est du tissu. QUE du tissu. Oui oui.

    Tout a commencé avec une collègue (coucou Pauline!) qui me montrait sa reproduction d’armure 16ème siècle en tissu ; et là, révélation : cette technique, je l’ai déjà vaguement utilisée, de nombreuses fois… Mais sans jamais vraiment la creuser !
    C’était parti pour des essais (nombreux) et des mises en applications (nombreuses aussi, depuis le temps !)

    Photo de face et dos du costume précédent, en pied cette fois : tenue noire et rouge, avec jupe longue et tunique, large ceinture à pan central, et pièce d'armure en haut d'où part une cape plissée.




    Par exemple ici dans la Manadress de Sébastien, on voulait un petit côté martial-mais-pas-trop, de la rigidité-mais-confort-quand-même-parce-que-se-marier-en-plates-c’est-bof : très bien, on va donc faire ça en tissu ! ^_^

    En tissu, oui, mais bien avec les mêmes formes qu’une armure cuir ou métal : en accumulant tellement de couches de tissu cousues les unes sur les autres que ça en devient rigide ; enfin, rigide pour du tissu, donc quand même déformable, et qui reprend sa forme ensuite !

    Un peu comme les fameuses armures en mousse, sans la date de péremption dans 3 ans (RIP à toutes les mousses latexées ou peintes ou encollées, émiettées ou collées entre elles dans des garages et des greniers de GNistes et de cosplayer·euses :p )

    Les pièces en cours de fabrication, sur une table : elles sont déjà en forme.
    Une main soulève la pièce d'épaule, qui se déforme sans problèmes.



    Allez, un autre exemple : une échine de Dragon ! Avec aussi un gorgerin, mais dont partent des éléments imbriqués, mi-vertèbres mi-queue de dragon…

    Une photo de dos d'un costume composé d'une cape noire longue, sous une cape rouge ouverte en forme d'ailes triangulaires, couronnées d'un plastron noir à bords ors et rouges.
    Photo de détails des décorations or du col.



    Ici, c’est pour de la science-fiction que la technique a servi : une armure de Jedi, où le mille-feuilles et couvert d’un tissu lisse et soyeux pour l’effet lisse-futuriste :

    Un double-col noir sur un plastron noir, relevé de petits triangles or.
    La même pièce vue de plus loin, elle se termine en pointes sur les épaules et des spalières pointues la prolongent sur les épaules.



    Et puis, tu as peut-être déjà croisé ce costume d’Anubis, où le plastron ET la tête-capuche sont en mille-feuilles !


    Conclusion, le mille-feuille textile, c’est long à faire, c’est physiquement éprouvant, ça demande beaucoup de rigueur et de précision, c’est un casse-tête de finitions et d’assemblage…
    Mais ça en vaut la peine ! 😀



    Merci à Sébastien, Sébastien (un autre !), Valentin et Clem pour ces beaux projets <3

    Un costume d'Anubie moderne, noir et or, composé d'un costume trois pièces noir décoré de motifs or, d'un plastron double à textures en rangées or et noires, et d'une capuche surmontée d'une tête d'Anubis aux longues oreilles pointues.



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  • Le réemploi des costumes

    Le réemploi des costumes

    Aujourd’hui, je te parle de mes astuces pour pouvoir réutiliser ses costumes au fil des ans.
    Parce que ne pas pouvoir reporter un costume revenu trop petit ou trop grand, c’est dommage ; mais courir après l’occasion de reporter un costume mis une seule fois, c’est frustrant aussi ! Surtout quand on peut faire des costumes qui s’adaptent, qui se transforment, qui évoluent…


    Marotte n° 3 : les costumes réutilisables, mes astuces !

    La première chose à laquelle penser, c’est d’avoir le plus possible d’éléments réglables : avec des laçages, des crochets, des cordons de serrages…
    Parce que qui dit réemploi, dit temps qui passe, et donc possibles changements de morphologie !
    (Je ne m’attarde pas sur la question des enfants, qui changent trèèèèèès vite de mesures, parce que j’y ai consacré un article entier ici).


    Et, on y pense moins, des éléments réglables, ça permet aussi de porter le costume ou les pièces de costume dans différentes configurations : une jupe portée seule pourra s’ajuster sur d’autres couches de vêtements, une coiffe pourra se porter sans la perruque du costume d’origine…

    Photo du dos d'une jupe bleue longue.
    Ici la jupe est réglable grâce à un cordon de serrage…
    Photo de deux sur-jupes qu'on aperçoit, soulevées, sur la jupe bleue.
    Et les deux sur-jupes sont réglables aussi, grâce à des ceintures élastiques (qu’on peut remplacer si besoin) : l’une se fronce sur son élastique, l’autre coulisse dessus pour rester bien lisse ; ainsi dans les deux cas, elles restent bien centrées sur la jupe, que cette dernière soit portée plus ou moins large !
    Photo du dos de l'ensemble, avec un laçage bleu.
    Et le haut est réglable par un laçage, afin de pouvoir l’ajuster aussi !




    Ensuite, on va bien sûr chercher à séparer le costume en plusieurs pièces : ainsi on peut les porter en différentes combinaisons, entre elles et/ou avec d’autres pièce de sa penderie-costume.

    Photo de dos et devant d'un ensemble d'inspiration Regency/Empire, décoré de motifs végétaux et fleurs or.
    Ici le costume est en 4 parties : un corselet, une robe dorée, une sur-robe bordeaux, et un manteau ouvert émeraude : ainsi, c’est modulable, pour la chaleur ou pour porter avec d’autres pièces !
    Zoom sur le manteau, ouvert sur la sur-robe.
    Chaque pièce peut fonctionner indépendamment : la sur-robe a sa propre ceinture…
    Zoom sur le système de boutonnage de la ceinture du manteau.
    …et le manteau aussi ; et le devant de sa ceinture est même amovible, pour qu’il puisse être réutilisé autrement (il suffit de coudre un bouton sur une autre pièce pour qu’il s’y adapte).



    Parfois ça complique un peu l’enfilage des pièces, parfois ça coûte un peu plus cher ; mais souvent, ça vaut le coup !
    Par exemple, au lieu de faire un haut de robe corseté, on va faire un corset + un haut simple qui s’ajuste dessus : c’est en effet un peu plus coûteux, mais maintenant on a un corset qu’on peut reporter, seul ou sous une autre robe ! Bien sûr, c’est toujours soumis aux possibilités techniques (par exemple, si on veut beaucoup de décos sur le haut de la robe, il va falloir qu’il se tienne… Donc on va le baleiner sérieusement, donc plus la peine d’avoir un corset dessous).


    Un classique : en costumes inspiration 19ème, la tenue de jour qui se transforme en tenue de bal! (Ça existait déjà à l’époque ; ça s’appelait les « robes à transformation »! )
    On le voit sur l’image d’en tête : une jupe + un corsage + un haut transparent = une tenue de jour (manches longues, col, jupe simple) ; on enlève le haut transparent, on ajoute une traîne, un drapé dans le dos et épaules, et des bijoux sur le corsage et hop, une tenue de bal !

    Les bijoux de la tenue, verts et émeraudes, à thème libellule.

    Toutes les pièces étalées ! Jupon, faux-cul, jupe, traîne, corsage, haut transparent, bijoux de buste, de coiffure et boucles d’oreilles, drapé pour le dos, drapés pour les épaules, ceinture, et cape pour ne pas avoir froid !
    (Oui, la photo est floue, mais c’est parce que je n’ai pas des bras de 3m pour coller l’appareil au plafond. Sorry not sorry.)



    Dans la thème de l’optimisation des ressources, revient souvent un soupir : « un costume par époque, c’est cher et ça prend de la place »…

    Bon, alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour avoir des costumes multi-époques et/ou multi-styles ?

    On l’a vu, une partie de la solution est de séparer le costume en plusieurs pièces, et d’avoir des éléments amovibles :

    Par exemple ici, pour cet ensemble : un manteau + une cape courte + une capuche + des manchettes + des pièces de déco.

    > Toutes les pièces sont indépendantes : le costume s’adapte à différentes conditions thermiques
    > Il peut convenir, en modulant, à du mediéval-fantastique comme à du 19ème
    > Et les décos-corbeaux, amovibles, font passer l’ensemble de « fantastique » à « sombre-mystique » !

    Animation d'un costume sur mannequin, enfilé pièce par pièce ; l'ensemble est noir et argenté, avec de la fourrure en bord de cape et des grands motifs sinueux.




    Mais on peut aussi essayer de « concentrer » les éléments très marqués d’un style ou d’une époque, sur une seule pièce ou deux ; ainsi les autres pièces restent plus versatiles !et plus facilement réutilisables.

    Par exemple sur ce costume d’inspiration Star Wars, ce sont le boléro et la ceinture qui donnent principalement le style bien reconnaissable ; la robe qui va dessous, elle, est compatible avec plus de styles et d’époques !
    (On peut l’imaginer en médiéval fantastique, en 19ème, en contemporain…)



    Et on peut aussi faire en sorte que ces fameux « éléments très marqués » soient carrément amovibles !
    L’exemple le plus courant : les blasons, symboles et emblèmes que je réalise toujours à part, et que je couds à gros points invisibles, pour qu’on puisse les enlever (voire les remettre) facilement.
    Par exemple, sur cette tenue de samouraï, les Mon (blasons japonais) sont amovibles : Sébastien peut les enlever ou les remplacer par d’autres… Il n’est donc pas voué à jouer éternellement le même GN, dans le même clan 😀

    Photo d'une tenue de samouraï imaginaire, dans les tons gris, bleu et noir.
    La même tenue vue de devant : un dégradé sur les manches forme comme un ciel nocturne, orné de constellations argentées.



    Et enfin, le boss de fin du costume réutilisable : la pièce réversible !

    Souvent, c’est techniquement impossible ; mais quand c’est faisable*, ça permet d’avoir plusieurs costumes en un seul ! (Ce qui est plus économique que deux costumes séparés n’est-ce pas :p )

    * Et parfois c’est tout juste faisable, c’est à dire que c’est la garantie d’une bonne grosse prise de tête technique puis d’une bonne grosse galère à réaliser… Mais c’est tellement magique, le réversbible <3

    Par exemple ici sur cet ensemble de Voyageuse Galactique, où non seulement les manches et la capuche sont amovibles, mais où la pièce d’épaules est réversible (coucou la prise de tête et galère!), et les couches de manteau interchangeables et amovibles et réversibles (je ne veux même pas repenser à sa fabrication ! 😀 )

    Double photo d'un manteau en voiles de soie, marrons est or, pendants d'une pièce d'épaules (comme un plastron) semi rigide et décoré d'un côté.



    Comparaison des deux configurations du costume.


    Ho et, pour finir, un truc que j’adore : transformer un costume déjà fait, en lui ajoutant/échangeant des nouvelles pièces ! ^_^


    Ici un costume de « danseuse orientale vue par les riches du 19ème siècle » (oui, la précision est importante :p ), réinterprété en sultane ottomane par le remplacement de la chemise, l’ajout d’un 2ème manteau sous le premier (à effet double-couche :p ), et d’une coiffe (à fausses tresses !) en remplacement du foulard <3



    La prochaine fois, je te parle d’une autre de mes marottes : les détaiiiiiiils <3



    Merci à Romane et Emilie pour la pose, et à Carré&Kawaï et Laureen Keravec pour les dernières photos !

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  • Le confort des costumes

    Le confort des costumes

    Je t’ai parlé ici de l’importance de bien penser l’aspect logistique d’un futur costume ; aujourd’hui, on va parler d’un autre truc trèèèèès important : le CONFORT !
    (Oui oui je met des majuscules, parce que vraiment !)

    Parce que faire un joli costume c’est très bien, mais si on n’est pas confortable dedans, on n’arrive pas à en profiter ; voire même, ça peut complètement gâcher la journée !
    Alors, qu’est-ce qu’on peut faire pour avoir le costume le plus confortable possible ?

    Bon, on va commencer par les cas les plus difficiles et avouer que, parfois, il faut faire des concessions : faut bien se rendre à l’évidence,
    – il n’y a pas de technique magique pour permettre de bien lever les bras dans une tenue mondaine 19ème (et non, je ne fournis pas le grouillot sensé t’aider te recoiffer, sorry not sorry ) ;
    – une cape sur une armure sur une tunique, ça va forcément tenir chaud, surtout au milieu d’un champ en plein mois d’août ;
    – une coiffe haute comme le bras, ça oblige forcément à garder la tête un peu droite (ça donne l’air digne !) et à se baisser pour passer les portes (un peu moins digne)

    Bref, tu vois l’idée : à un moment, on ne peut pas lutter contre les lois de la physique, la matière est là, la gravité aussi, et faut faire avec.
    Heureusement la plupart du temps, on trouve quand même des solutions pour arranger les choses, même dans les cas extrêmes ; par exemple :


    Ici, pour Delphine en Cendrillon moderne, on a fait :
    – la collerette amovible, et la plus légère et équilibrée possible,
    – le serre-taille sur-mesure bien sûr, avec son laçage qui permet d’ajuster le serrage (même en cours de journée),
    – des manches en dentelle extensibles, et qui sont amovibles,
    – et idem pour la jupe : la partie droite est extensible et fendue pour permettre plus de mouvement, et la partie traîne/sirène est amovible !

    Alors bon, on n’est pas encore sur du confort de pyjama, mais par rapport au rendu (qui n’est clairement pas celui d’un pyjama), on est clairement pas mal ! 😀

    Double photo : à gauche, de dos, Delphine dans un serre-taille noir, jupe noire moulante qui s'évase aux genoux, décolleté de dentelle, manches de dentelle et grande collerette translucide ; à droite, la même tenue sans la collerette ni les manches.



    Photo gros plan sur une jupe évasée violette où s'enfoncent les mains ; le buste est en vert-gris, une montre est suspendue à la ceinture noire et verte à boucle d'or.

    Et sinon la plupart du temps, quand on n’a pas de contraintes spécifiques, un costume confortable c’est surtout une question de choix :
    des matières douces et naturelles contre la peau,
    des coupes bien adaptées à la morphologie de chacun·e,
    des fermetures réglables pour s’ajuster aux variations de taille,
    des combinaisons de pièces qui permettent d’ajuster la chaleur de l’ensemble,
    des poches et sacoches pour mettre les mains, les mouchoirs et les téléphones…

    (Ici, des poches dans une jupe Belle Époque ! Le seul souci c’est de penser à ne s’en servir quand on veut avoir l’air sérieux.)



    Allez, un exemple plus en détails : pour cette tenue Greyjoy pour Sabine, dont les deux mots d’ordre étaient « classe » et « confortable » ; on est donc parties sur :
    – un pantalon ample, en lin doux, à large ceinture pour ne pas que ça cisaille la taille,
    – une tunique en maille de coton souple et douce, avec des manches à longueur réglable sur la main (pour la classe, protéger du froid MAIS pouvoir quand même se laver les mains!),
    – une ceinture en cuir, aussi souple que possible, mais surtout réglable,
    – une jupe amovible pour habiller la version sans manteau, et un grand col drapé pour la classe, à porter plus ou moins serré selon s’il fait plus ou moins chaud,
    – et un manteau ample à capuche pour protéger du froid et du vent, avec des longues manches, et qu’on peut cintrer dans le dos pour qu’il soit imposant.

    (Et les détails et accessoires finissent de signaler qu’on est pas chez les pécores du coin non-mais).

    Double image de Sabine dans le costume décrit dans le texte ; les couleurs sont des bleu-verts, un peu de noir et d'or ; la ceinture a un motif de poulpe stylisé doré.



    Et puis bien sûr, le confort c’est aussi une question de préférences personnelles, et pour ça j’échange beaucoup avec mes futur·e·s client·e·s : matières préférées ou honnies, zones du corps sensibles ou douloureuses, besoin de mobilité spécifiques, rapport à la chaleur et au froid…


    Et on n’oubliera pas le confort psychologique, en prenant soin d’avoir un costume qui corresponde au besoin général (« je voudrais un costume de fée ») sans négliger les besoins non matériels (« mais je veux cacher mes bras, et je veux pas que ça soit trop genré »).
    Oui, concevoir un costume, ça fait beauuuucoup discuter ; mais c’est ce qu’il faut pour se sentir bien !

    La semaine prochaine, je te parle d’une autre de mes marottes : la réutilisation des costumes ! À bientôt ! ^_^



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  • La logistique des costumes

    La logistique des costumes

    Pour les 15 ans de l’Atelier en 2023, j’ai fait un petit retour sur les points et techniques qui me sont devenus incontournables au fil du temps, j’ai nommé : mes marottes !
    Je te les détaille ici, sans ordre de priorité ; et on commence par : ma marotte costume n°1, faciliter la logistique autour des costumes !

    Parce que faire un joli costume c’est très bien, mais s’il n’est pas transportable, ni lavable, ni stockable, c’est un petit problème n’est-ce pas… ? 😀

    Allez, je prend un exemple : ce costume d’Anubis moderne, là, avec ses longues oreilles pointues, sa pièce d’épaules semi-rigide ET fragile, ses chaines à pendeloques… Tu imagines devoir trimballer la chose en voiture ou en train, puis la laver, puis lui trouver une place chez toi ? Galère n’est-ce pas, voire impossible sans l’abîmer ?





    Hébien NON !! 😀
    Je t’explique :

    On commence par la pièce la plus emmerd farceuse en la matière, la capuche-tête d’Anubis.
    Déjà, il faut pouvoir séparer l’une de l’autre, parce que c’est la capuche qui aura besoin d’être lavée (la tête d’Anubis, qui est autour de la capuche, restera dignement propre car elle ne sera jamais en contact d’humain ni de sol ni de dossiers de canapés – on parle d’un Dieu quand même !).


    Donc, il faut des pressions, des pressions, et encore des pressions. J’utilise BEAUCOUP les boutons pressions dans mon métier ! C’est solide, rapide, discret, ça ne se salit pas comme du velcro, ça ne cherche pas à rester collé à toutes les poignées de portes comme les aimants… Bref, les pressions c’est bien (mais n’en mangez pas).

    (Et oui, tu ne rêves pas, les oreilles d’Anubis ont des petits gouvernails, c’est-y pas mignon).

    Photo de l'intérieur du "casque" d'Anubis, où l'on voit les boutons pressions permettant d'y fixer à la capuche.



    Photo de l'intérieur du plastron, avec ses 13 boutons pressions.

    C’est aussi grâce à des pressions que la capuche et le drapé dos/côté sont détachables du plastron : hop, même solution, et ainsi toutes les pièces sont séparables pour entretien, transport ou stockage !

    On voit aussi que les chaînes ne sont pas fixes, mais amovibles grâce à des petits mousquetons : non seulement ça permet de les moduler, mais ça aide aussi pour la logistique.



    Bon, c’est très bien tout ça, mais quand même, la tête d’Anubis, elle est un peu, genre, ENCOMBRANTE, non ?
    Hébien, non pas tant que ça, car elle a les OREILLES ESCAMOTABLE !


    Photo de la tête d'Anubis posée à plat : à gauche avec les oreilles en position dressées, à droite vers l'avant, tenues par leur extrémité basse.


    (Escamotables vers l’avant : ça donne à Anubis un petit côté chacal-méfiant, plutôt que chacal-penaud si elles se rabattaient vers l’arrière… Et puis comme ça y’a un petit effet armure Stargate, et ça permet à notre divine tête d’avoir l’air désapprobateur quand on commente la mignonitude de ses oreilles ! )

    On se retrouve bientôt pour ma marotte n°2 : le confort ! 🙂

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  • Des costumes évolutifs pour enfants

    Des costumes évolutifs pour enfants

    Photo de dos sur enfant et de face sur mannequin d'un ensemble de pirate dans les tons rouge/marron/noire : jupe à volants, tunique bouffante, cape à grand col et petite plume dans les cheveux.
    Ici seule la tunique ne peut pas être enfilée par la maman de la petite pirate ! Le reste -jupe portefeuille et cape à carrure adulte- sera utilisable toute sa vie, en version courte ! 🙂

    Tu le sais peut-être, je ne fais pas que des costumes pour adultes.
    Ben oui, certains GNistes et autres enthousiastes du costume ont des enfants, et les enfants, ça aime se costumer… et par un hasard inexplicable, ça plaît à leurs parents !
    Incroyable n’est-ce pas.

    Et si tu es parent et que tu veux offrir à ton enfant un costume qui ne soit pas fabriqué par d’autres enfants (bonjour l’industrie textile asiatique), il n’y a pas beaucoup de solutions :

    – tu peux le faire toi même ou demander à une connaissance qui sait coudre,
    – tu peux l’acheter ou troquer en seconde main,
    – ou tu peux faire appel à ta costumière favorite.


    (Note : c’est ok d’avoir officiellement plusieurs costumières favorites, après c’est rigolo on se dit entre nous « ho mais c’est toi qui a fait cette cape pour Bidule, trop chouette, moi je lui avait fait le pourpoint qui va dessous, t’as pris quoi comme matière, ho t’as trouvé un galon assorti », et on dirait des mamies qui parlent des derniers bonnets à pompons tricotés pour leurs petits enfants).

    Bref, si tu veux donc commander un costume pour enfant à ta costumière favorite, tu vas vite te dire que hmmmmm… ça va quand même couter son prix pour PAS LONGTEMPS. Parce que s’il y a bien une constante avec les enfants, c’est que (attention on revient en mode mamie), « ça pousse vite hein quand même ! ».

    Mais le monde est bien fait, et ta costumière-favorite-ici-présente, elle réfléchit souvent et beaucoup à comment qu’on fait les choses bien, et quand elle pense aux enfants qui poussent vite, elle imagine des astuces !

    Démonstration de costumes évolutifs, sur mannequins :
    La première version d’un costume pirate en taille 4 ans ; il a été porté jusqu’au 10 ans du petit pirate…
    Et puis à 10 ans, on a refait une nouvelle veste, qui ira jusqu’à une taille adulte ! (Et puis avec plus de détails, plus de galons, plus de boutons !! )

    Photo sur une table d'une petite veste de pirate rouge et noire.
    Photo sur mannequins, d'une autre veste de pirate rouge et noire, en comparatif de tailles : 10 ans et 38/40.

    Et portés :
    Costume de Princesse Guerrière réversible, modulable et évolutif…
    Deux ans plus tard, ajout d’un chapeau de sorcière pour augmenter encore les possibilités !
    Encore deux ans plus tard, la jupe est passée des chevilles aux genoux, la tunique est courte aussi, mais la magicienne a toujours la classe !

    Panoramique de 4 photos d'une enfant dans son costume, avec différentes pièces et combinaisons
    Photo de la même enfant, en version sorcière.
    Photo de la même enfant dans le même costume, avec un grand sceptre et quelques dizaines de cm en plus.


    D’une manière générale, pour que l’enfant puisse porter son costume longtemps, il faut que celui-ci s’adapte au fur et à mesure : c’est ce qu’on appelle un costume évolutif.
    Il doit s’adapter en longueur et en largeur, et idéalement de façon séparée, car on ne sait pas à l’avance comment l’enfant va grandir…

    Alors on se creuse la tête et on astuce (du verbe astucier, sisi) :

    Des coupes adaptées
    Des plis
    Des nœuds
    Des laçages
    Des trucs à découdre
    Des points à défaire
    Des boutons à décaler
    Des bidules à décrocher
    Des agrafes, des brides, des pressions qui permettent de régler…
    (Parfois un peu d’élastique, mais j’évite au maximum : ça vieillit moins bien que le reste, et si ça durera certainement assez longtemps pour que l’enfant grandisse, ça nécessitera surement un changement quand le costume ira à la petite sœur ou au jeune cousin).

    Photo de la tenue décrite en légende, sur mannequin.
    Tenue de Princesse Jedi réversible (bleue ou rose), modulable (les « épaulettes » rose foncées se détachent, les manches aussi, il y a une jupe sur une tunique longue), et évolutive (les ceintures peuvent s’agrandir, une couture permet d’agrandir le dos, des pressions permettent plusieurs largeurs de buste…)



    Allez, galerie de petites et grandes astuces en vrac (ouais, y’a mon doigts sur toutes les photos, c’est parce qu’il faut bien documenter les points à modifier pour adapter le costume dans 1 ou 2 ou 4 ans ! 😀 )

    Dos d’une veste, avec une couture à défaire ; la décoration continue à l’intérieur et sera encore plus belle déployée !
    Petite bride, petit bouton pression, petite épingle à nourrice (y’a une constante ici…)
    Des cordons à resserrer, un nœud amovible par bouton pression pour qu’il reste toujours centré.
    Test en cours de fabrication des différentes largeurs de revers possible.
    Cordon de serrage et boutons pressions en plusieurs positions sur une jupe portefeuille
    Des plis pour gagner en longueur (avec des petites croix à découdre)…
    … et des plis pour gagner en largeur avec le même système !
    Une ceinture en cuir et ses nombreuses positions possibles, grâce à des trous et des boutons de col pour cuir.

    Tu comprends pas en détail ? C’est normal, moi non plus parfois, 6 ans plus tard ! Heureusement je prends des notes et je laisse des instructions détaillées aux adultes :

     Photo d'un costume futuriste pour enfant et de ses instructions : des choses à défaire, découdre, déplacer...



    (Et puis parfois il faut faire des costumes d’enfants à des adultes, et là les problématiques sont totalement différentes… mais je m’égare :p )

    Photo de face et de dos d'une femme adulte dans une robe bleue qui lui arrive sous les genoux, avec un col en dentelle blanche, des boutons dans le dos et des plis qui partent du niveau des aisselles.
    Costume de petite fille 1914, pour une pas-petite-fille-du-tout !

    Merci aux enfants en photo et à leurs parents, à Juliette Lancelle pour les photos de Sailor Chibi Moon et de la magicienne au sceptre, et à Camille-la-fausse-petite-fille ! <3

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  • La Grande Quête de la Parfaite Collerette

    La Grande Quête de la Parfaite Collerette

    Aujourd’hui je vous parle de patronage (non non ne fuyez pas, y’a des images ! 😀 ) et de décoration… Et pour ça, je vais vous parler de collerettes.

    Une forme de collerette, c’est simple, non ? La réponse est : oui… Et non ! (Ouais, on va aller loin comme ça…)

    Oui c’est simple, parce que la forme est symétrique, d’un seul tenant, et destinée à une partie du corps peu mobile (donc la pièce ne sera pas trop déformée par les mouvements) ; et puis, il n’y a pas des tonnes de contraintes techniques de type système d’enfilage, de fermeture, de petits recoins…

    MAIS !

    Photo de pièces de patron vues de près sur une table

    Mais obtenir une forme de sablier (donc, un volume chiant à partir d’un truc plat), ça ne se fait pas non plus en quelques minutes ; surtout quand on est perfectionniste et qu’on veut le moins de petits plis possibles.Et puis aussi, que parce que ça-serait-trop-simple-sinon, je veux aussi que ce « sablier » puisse être porté droit, ou replié en haut comme un revers de col…


    Il a fallu 4 toiles pour obtenir le prototype final, soit à chaque fois : tracer, couper, assembler, repasser, tester, corriger, reporter les changements…

    Photo du prototype de collerette fini, sur mannequin, avec une main pouce en l’air au premier plan.

    Ça y’est, le Graal (qui est donc en fait en forme de sablier, qui l’eût cru).

    Et puis, quand même, il faut que ça se tienne bien droit, sans s’affaler en bourrelant comme un Shar-Pei fatigué !


    Là c’est la forme du patron qui joue bien sûr, mais aussi et surtout : les matières.
    Le choix des textiles donne à la collerette sa tenue : ni trop raide, ni trop molle… Oui parce que, il était hors de question d’y mettre des baleines : trop lourd, trop long à poser donc trop cher ; et puis avec des baleines, impossible de mettre la collerette en mode « revers de col », elle serait figée toute-droite-toute-raide.


    Donc, un choix de tissus minutieux, fois deux puisque ces collerettes sont réversibles (la simpliciquoi??)

    Photo d’une des face de la collerette, portée, de face et dos : ce côté est violet satiné, avec de grandes décorations grises en volume descendant du bord haut.
    Photo d’une des face de la collerette, portée, de face et dos : ce côté est gris uni et doux.


    Les deux faces d’une même collerette !


    (Et une fois tout ceci tracé, coupé, assemblé, vient le temps de la déco ! Si ces premières étapes se font en une grosse heure grâce au patron bien peaufiné, pour la déco, c’est une autre histoire…



    Surtout que selon l’effet voulu, il faut l’intégrer pendant ou après l’assemblage. Pas de repos pour les neurones, ni pour les doigts ! )


    Détails de décoration des collerettes :


    Merci à mes modèles Émilie et Gary <3
    .

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  • La “silhouette de mode” vs VOUS !

    La “silhouette de mode” vs VOUS !

    Aujourd’hui, je veux vous parler du dessin de projet.

    Parce que pour moi, ça compte beaucoup, ce dessin de votre futur costume. Que ça soit un petit croquis au trait ou un grand dessin en couleurs, c’est par là que je vous montre ce que je compte vous fabriquer. C’est pas rien, tout de même !

    On utilise souvent, dans le milieu de l’habillement, une silhouette étirée, déformée ; déjà pendant mes études pré BAC, on nous incitait à faire de même dans nos projets de stylisme. “Ça met en valeur le vêtement”, nous disait-on.

    Bon, ok. On vend du rêve sur le papier, et puis ensuite ?

    Photo d'une personne humaine regardant, l'air dubitatif, les silhouettes de mode dessinées à la même échelle, sa tête à hauteur de leurs hanches, son buste et ses membres plus larges que les leurs.

    Hm-hm, très réaliste… (Et ce n’est pas un problème d’échelle : toutes les têtes ont bien la même taille !)

    Hébien non, ça ne m’intéresse pas.

    Ici, je fabrique des costumes pour de vraies personnes. Vous. Des personnes avec des morphologies très variées, et surtout, RÉELLES. Ce n’est pas seulement que je refuse cette injonction à la minceur transportée par ces silhouettes immenses (et le lot de souffrances apporté par la différence entre l’idéal auquel nos yeux s’habituent malgré eux, et notre image dans le miroir).

    C’est aussi que l’utilisation de proportions réalistes a une importance tout à fait pragmatique, et qui vous concerne directement : il est hors de question pour moi de « vendre du rêve » sur papier, plutôt que d’essayer de vous faire rêver réellement, une fois le costume enfilé !

    Je veux tenter de vous montrer ce que donnera VRAIMENT votre costume, quand vous vous regarderez pour la première fois dans le miroir ; je refuse de nier votre silhouette, de dessiner votre future pièce sur cet « idéal » de 2m30 pour 45kg, et de vous laisser vous débrouiller ensuite pour faire la part des choses et gérer la déception face à votre image, parce que vous aurez inconsciemment mémorisé un mensonge.

    Alors voilà, quand je vous demande des photos de vous en pied en début de commande, c’est non seulement pour adapter les modèles à votre silhouette, mais aussi pour vous montrer, au mieux, ce qu’ils rendront sur vous ! <3

    Photo de croquis de costumes étalés sur une table ; les silhouettes sont réalistes, dessinées d'après photos des personnes.

    On croque, on détaille, on précise…

    Quelques images glanées sur internet, avec la recherche « silhouette de mode » :


    Quelques silhouette de vraies personnes (tracées d’après photos, du merveilleux projet modelesatracer.org, hélas actuellement arrêté) :

    Dessins de silhouettes avec des proportions réalistes : chaque personnage fait 7 ou 8 fois la hauteur de sa tête.

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  • Fabrication d’une Faë Scarabée

    Fabrication d’une Faë Scarabée

    En 2019, je créais une de mes plus grosses pièces de corseterie ; officiellement pour un concours (celui de Foundations Revealed), mais en réalité plutôt pour le défi, et aussi pour le plaisir, parce que le thème me plaisait beaucoup : les insectes !

    (Et grâce aussi à la motivation mutuelle avec les collègues de l’association Corsetières Francophones : on était beaucoup à apprécier le thème cette année là 😀 )

    Insectes.

    Ailes fragiles et transparentes, articulations étranges, carapaces dures et iridescentes… Bleus profonds, bleus pétrole, bleus turquoise, verts émeraude, une touche de violet.
    Un corset pour exosquelette, des plaques de carapace qui semblent se déployer, des ailes et des voiles éthérés ;
    et le contraste entre noir profond et reflets bleus et verts, relevés d’une touche d’or :

    La forme était déjà là, dans ma tête, synthétisant tout ce que les insectes ont pour moi de beauté étrange et fascinante.
    Avec ma passion pour les mythes et légendes, ce fût une évidence : ce serait « Coleoptera Faë », une Reine des fées, à la fois libellule et scarabée.

    C’était long, la preuve en images :

    Long ET compliqué, parce qu’il a fallu combiner de nombreuses techniques pour en arriver à mettre en forme ce qui vivait déjà dans mon imagination :


    Un long travail de patronage et d’essayages pour obtenir la base du corset body et la forme des plaques d’abdomen et de hanches,

    Photo des plaques de hanches : trois demi-lunes horizontales, les unes au dessus des autres, posées sur chaque hanche.

    de la teinture sur soie pour les dégradés des voiles du dos et de ailes,

    Photos de voile de soie transparent teint en bleu et vert, avec de nombreux reflets.

    de la peinture textile pour la base des reflets colorés et pour les reflets or…

    Photo des plaques de feutre découpées et peintes en bleus, verts, violets et or.

    … relevés de différents fils cousus sur les plaques, pour commencer à donner de la profondeur et du relief :

    Photo de ces mêmes plaques sur mannequin, avec du bleu et vert texturé dans les interstices.

    Du travail et martelage de cuivre pour la structure des ailes :

    Photo d'une tige de cuivre en cours de martelage au marteau.

    Des lignes de couture en « piqué libre » pour les nervures des ailes et les motifs des hanches (et quelques clous métal thermocollés, la seule étape facile) :

    Photo de demi-cercles en soie peinte, avec des nervures or et des ronds métallisés assortis.
    Photo des demi-lunes des hanches, en soie noire, avec des traits colorés cousus sur les bords.

    Et surtout beaucoup, BEAUCOUP de perles posées à la main, une par une…

    Photo gros plan de petites perles dorées cousues sur une plaque de feutre peinte.

    A elles seules, les plaques d’abdomen ont demandé heures 15h de travail, 4000 perles de verre cousues une par une pour obtenir le dégradé de couleurs que j’avais en tête.

    Photo des 10 plaques couvertes de centaines de perles en dégradé bleu-vert-or.

    Travail de patience mis à part, l’étape la plus compliquée a été de trouver la solution technique pour ailes, que je voulais amovibles (pour le transport, le rangement, l’entretien, et pour pouvoir éventuellement en changer !). Il me fallait donc un système qui leur permette de tenir au corset, sans tourner ni tomber, tout en restant confortable ; la solution : elles se glissent donc dans l’épaisseur même du corset, protégées par une épaisseur de tissu supplémentaire, et maintenues en place par un système de boutons pressions cachés qui bloquent les tiges en place.

    Photo du corset en cours de fabrication et des tiges des ailes sur une table.
    Photo technique du système décrit dans le texte.


    Bon et puis, les couches de défi supplémentaires : d’une part, pour désengorger mes étagères j’ai voulu au maximum travailler avec les matériaux déjà en stock, et je n’ai donc racheté qu’un peu de fournitures techniques…

    Et la blague finale : le temps. Parce que vois-tu, j’ai décidé de participer au concours moins de trois mois avant la deadline… (En plus de mes commandes en cours bien entendu !). J’ai eu bien le temps de soupeser mes décisions pendant les longues heures de pose de perles à la main… 😀
    (En réalité, j’ai vraiment aimé ce projet, et c’était bien ces heures de perlage, je dirais même, carrément méditatif !)


    Bref, après 60 heures de travail, 4000 perles de verre et quelques dizaines de mètres de soie, une nouvelle créature rejoignait mon bestiaire : ma Fée Coléoptère était enfin née !



    Merci à Emmanuelle Trompille pour les photos de la tenue portée <3

    Galerie de photos de l'ensemble porté : un corset fait de plaques aux couleurs bleu, vert et or ; une jupe fendue noire à longue traine de soie bleu-verte ; et des ailes de soie transparentes assorties.
    Photo de gros plan sur les ailes, bleu-vert transparentes avec des touches or et des plumes de paon vert métallisé accrochées à la tige.
    Photo de gros plan des plaques perlées qui brillent à la lumière.
    Photo d'une aile en train d'être insérée dans le corset de dos.

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